Lettre d'information d'Logo Animalia éditionsN°02

C'est avec grand plaisir que nous vous faisons parvenir cette lettre d'information qui devrait compléter régulièrement et avantageusement l'ensemble de nos magazines : AQUAmag, Bassins de Jardin, Oiseaux Passion, Reptilmag et ZebrasO'mag.

Logo AQUAmag

Révision de divers Cyprinidés du Sud-Est asiatique

Le Raffles Bulletin of Zoology de novembre 2013* permet de se faire une idée sur la dénomination actuelle de quelques espèces de barbus originaires d’Asie du Sud-Est et fréquemment disponibles dans le commerce. Voici un bref récapitulatif :
- Puntigrus tetrazona (ex Puntius tetrazona)
- Pethia conchonius (ex Puntius conchonius)
- Pethia nigrofasciata (ex Puntius nigrofasciatus)
- Desmopuntius hexazona (ex Systomus hexazona)
- Desmopuntius pentazona
- Desmopuntius rhomboocellatus
- Oliotius oligolepis (ex Puntius oligolepis)

Dans cette publication, 5 nouveaux genres sont créés :
- Desmopuntius Kottelat, 2013
- Oliotius Kottelat, 2013 (genre monotypique avec O. oligolepis)
- Pao Kottelat, 2013 (divers tétraodons regroupés désormais dans ce nouveau taxon)
- Puntigrus Kottelat, 2013
- Striuntius Kottelat, 2013 (genre monotypique avec un ex Barbus, Striuntius lineatus)

*Maurice Kottelat. The Fishes of the Inland Waters of Southeast Asia: A Catalogue and Core Bibliography of the Fishes Known to Occur in Freshwaters, Mangroves and Estuaries. The Raffles Bulletin of Zoology, Supplement No. 27: 1–663. National University of Singapore. 22 nov. 2013.
Les lecteurs maîtrisant l’anglais peuvent télécharger directement ce document qui est en open source (accès libre) :
http://rmbr.nus.edu.sg/rbz/supppage/supplement27.htm

Puntius tetrazona
Puntius tetrazona change de taxon et devient désormais Puntigrus tetrazona. Photo : Aqua Press

Puntius pentazona
Changement également de genre pour Puntius pentazona qui s’appelle maintenant Desmopuntius pentazona. Photo : Aqua Press

En savoir + sur votre magazine AQUAmag

Logo Zebrasomag

Entretenir les vitres de l'aquarium en acrylique

Légère, si transparente qu’elle se fait complètement oublier, la cuve en acrylique (méthacrylate / plexiglas) est l’option la plus luxueuse lors du choix de la réalisation d’un aquarium. Une option certes onéreuse, mais infiniment plus lumineuse que l’aquarium en verre. Seul bémol : ce matériau demande un entretien très soigneux, car il est plus fragile que le verre. La moindre aspérité  lors d’un frottement provoque des rayures.

En contrepartie, le plexiglas offre une surface d’accroche beaucoup moins accueillante pour les micro-algues, l’entretien des vitres est nettement plus espacé qu’avec une cuve en verre. Cependant, il faut bien de temps en temps y procéder… Exit les grattoirs aimantés aux surfaces trop abrasives, et encore plus les raclettes à lames : une estafilade inesthétique menace, au moindre choc ! Que reste-t-il alors ? Certains prônent d’utiliser un petit tampon de perlon, mais sa surface est encore une fois un peu rugueuse, et créera à la longue des micro-abrasions visibles.

Deux matériaux plutôt inattendus donnent d’excellents résultats : « la gomme magique » et l’éponge à maquillage !

Le premier se trouve dans les magasins de bricolage et en grande surface, rayon entretien. Il s’agit d’éponges blanches, s’aspect très lisse. Il faut impérativement les choisir  uniformément blanche, sans la présence d’autre tranche de couleur (qui indique l’adjonction d’une couche de détergent).  Cette matière blanche est en fait de la mousse de mélamine. Son grain extrêmement fin nettoie parfaitement la vitre de l’aquarium, sans abrasion.

Même résultat avec l’éponge à maquillage (madame ne va encore pas apprécier qu’on vienne fouiller dans son placard, après lui avoir subtilisé ses collants pour en faire des pochettes à médias de filtration !). Ces petites éponges en caoutchouc naturel offrent de même que la gomme magique une texture très douce et parfaitement lisse, idéale pour déloger les films biologiques collés sur l’aquarium.

Pas d’inquiétude quant à une éventuelle toxicité de ces matériaux au contact de l’eau, des années d’usage chez des aquariophiles « testeurs » ont prouvé leur totale innocuité.

Pour éviter de mettre le bras dans l’aquarium, vous pourrez bricoler un racloir à manche, en arrimant un tampon nettoyeur de votre choix à un racloir « classique » du commerce. Passez quelques longueurs de fil de pêche à l’intérieur des éponges à l’aide d’une grosse aiguille, pour la fixer au grattoir, et voilà.

Il est possible de faire de même avec un grattoir à aimant, à condition bien sûr de ne pas oublier de protéger l’aimant en extérieur également, pour éviter tout frottement d’un matériau dur.

Bien entendu, comme toujours l’entretien des vitres se fait du haut vers le bas, sans va et vient, surtout lorsqu’on approche de la couche de sable.

Aiment pour vitre eb acrylique
Ici une "gomme magique" utilisée avec un grattoir à aimant traditionnel sur lequel la "gomme magique" est fixée sur les deux parties grâce à du fil de pêche. Photo : Sabine Penisson - visitez son excellent blog http://lebacasab.canalblog.com/

En savoir + sur votre magazine ZebrasO'mag.

Logo Oiseaux Passion

La poule soie sur les "starting block" !

En attendant la publication d'un ouvrage sur la poule soie, dans quelques semaines, chez Animalia éditions, le dernier Oiseaux Passion fait la part belle à cette sympatique volaille. C’est une des races de volailles parmi les plus populaires actuellement et parmi les plus recherchées. Elle est connue pour son tempérament calme et familier. Très docile, elle est facilement manipulable et parfois considérée comme un animal de compagnie, en particulier par les enfants. De plus, elle est belle et originale avec sa petite huppe, ses oreillons bleus, ses 5 doigts et son plumage soyeux. C’est une véritable peluche. D’ailleurs son plumage particulier lui vaut le surnom de « poule à poils » : en effet, ses plumes ressemblent beaucoup à des poils.
A lire dans le dernier Oiseaux Passion N°21 !

Poule soie
La poule soie existe maintenant en de nombreux coloris. Photo : cynoclub

Pour en savoir + sur votre magazine Oiseaux Passion

Logo Bassins de jardin

Le printemps arrive, les macropodes sont de sortie !

Si cette information peut en surprendre plus d’un, nous parlons ici du macropode de Chine (Macropodus ocellatus) qui a la faculté de supporter les hivers rigoureux dans nos contrées et peut ainsi passer toute l’année en bassin.

D’ailleurs, ce magnifique Osphronemidé se plaît mieux à l’extérieur qu’en aquarium. En effet, s’il est maintenu à température constante en intérieur toute l’année, il succombe vite à diverses pathologies. Le remède ? Lui faire passer au moins l’automne et l’hiver dans un bassin suffisamment profond (min. 50 cm) et lui faire intégrer l’aquarium seulement à la belle saison… ou le laisser en bassin !

Avec les températures douces de ces dernières semaines, les heureux possesseurs de macropodes de Chine peuvent donc les apercevoir profiter du soleil depuis la mi mars, notamment dans les régions du sud de l’Hexagone. Il n’y a désormais plus que quelques semaines à attendre avant d’enfin les voir se multiplier. Comme de nombreux autres poissons à labyrinthe (Anabantoïdes), M. ocellatus construit un nid de bulles. Seul le mâle s’occupe de sa progéniture durant les premiers jours. À noter qu’en bassin, et à condition que ce soit en maintenance monospécifique, il y a peu de prédation. Il est donc tout à fait normal d’observer à partir du mois d’août des ocellatus de toute taille évoluer ensemble sans incident !

Macropodus ocellatus
Macropodus ocellatus est une très belle espèce. Il est vrai qu’en bassin on profite un peu moins de ses couleurs, mais c’est un hôte agréable et facile à maintenir. Ici un mâle. Photo : Aqua Press.

En savoir + sur votre magazine Bassins de jardin.

Logo Reptilmag

Les faux corails encore plus faux que ce qu'on pensait ?

Jusqu’à présent, on admettait que les faux corail étaient une espèce (Lampropeltis triangulum (Lacépède, 1789)) à l’immense aire de répartition (du Canada au nord de l’Amérique du Sud) et qu’elle admettait 24 sous-espèces. Toutefois, une récente révision (Ruane et al. 2013) remet totalement en question cette classification. Selon cette publication, L. triangulum est en réalité un groupe de 7 espèces ayant des répartitions distinctes : L. triangulum (est des USA, sud-est du Canada) , L. gentilis (ouest des USA), L. elapsoides (sud-est des USA), L. annulata (nord-est du Mexique), L. polyzona (ouest et centre du Mexique), L. abnorma (du centre du Mexique méridional à l’est du Costa Rica) et L. micropholis (de l’ouest du Costa Rica à l’Équateur). Aucune ne comportant la moindre sous-espèce. On ne sait pas encore quel accueil les systématiciens réserveront à cette révision et si elle entrera en application, pour l’instant The Reptile Database admet encore l’ancienne classification.
Plus d’infos dans le prochain Reptilmag.

Faux corail

Le Muséum de Tours prolonge son expo

L’exposition destinée à mieux faire connaître les serpents et comportant une présentation d’une vingtaine de terrariums est prolongée jusqu’au 2 novembre.
Plus d’infos sur www.museum.tours.fr

Muséum de Tours

Bourse aux reptiles de Béthune

Le cercle Aquariophile et Terrariophile Flandre-Artois organise le 31 août sa 15e bourse avec une formation au certificat de capacité.
Plus d’infos sur www.cafta.fr

Bourse de Bethune

En savoir + sur votre magazine Reptilmag

 

Frise

Lettre d'information périodique éditée par la société Animalia éditions.

Afin de ne plus recevoir cette lettre d'information, rendez-vous sur votre compte d'utilisateur :
http://www.animalia-editions.com/identite

Si vous avez du mal à visualiser cette lettre d'information, cliquez ici :
http://www.animalia-editions.com/lettre/02/

Logo Animalia éditions facebook